[RP] Néarque Graham



FICHE ROLE-PLAY
Néarque Graham

Nom : Graham
Prénom : Néarque
Sexe : Masculin
Age : 53 ans
Métier : Jarl
Titre : Jarl d’Orsinium

Traits de caractère :

Qualités :
→ Patient
→ Logique
→ Hardi
→ Travailleur

Défauts :
→ Prétentieux
→ Aucun humour
→ Solitaire
→ Violent

Description physique :
Néarque est un homme dans la cinquantaine. Il mesure pas loin d’un mètre 79 et pèse 82 kilos, il a une musculature développée. Ses yeux sont vairons, il a un regard perçant et angoissant. Néarque affectionne sa barbe et l’entretien régulièrement. Il possède des cheveux blancs, et le visage buriné, marque d’une vie passée en extérieur. Des tatouages recouvrent son corps. Il est souvent vêtu de la peau du premier ours qui l’a abattu.

Histoire RôlePlay :
Je tiens ce journal depuis que j’ai appris à écrire, il me permet de me rappeler qui je suis.

▶ NAISSANCE
Je naquis dans les mains d’une paysanne engraissée par ses cinq derniers enfants. Alwin et Ulf, les deux aînés jumeaux étaient déjà de jeunes guerrier, Vilfrid apprenait l’usage des armes, et Ingrid commençait seulement à parler. Mon père, était un simple fermier qui partait se battre pour son Jarl chaque saison chaude.
On me raconta que mon père eut du mal à couper le cordon avec ses dents à cause du dernier combat qui fut le glas de sa retraite guerrière.
Mes deux parents s’étaient mis d’accord sur le prénom et décidèrent alors de m’appeler Néarque.

▶ PREMIER SANG
L’ours est un animal qui me fascine depuis que mon père m’a confectionné un jouet en bois. Les enfants qui voulaient devenir des grands guerriers devaient sacrifier un animal de leur choix. Je choisis de tuer un ours que j’en avais pisté un quelques semaines avant mon quinzième anniversaire. Il était adulte et sa fourrure était d’un brun envoûtant. Pendant mon approche furtive, j’eus le malheur de marcher sur un lambeau de bois mort. L’ours me scruta d’un regard vif, je restai  immobile entre deux arbres. Il engagea la danse en me chargeant, bien décidé à ne pas mourir, je dus me résoudre à brandir mon arc et décocher une flèche qui se logea dans une de ses pattes arrière. L’ours sembla insensible à la douleur et continua sa course, je pris ma hache à deux mains. La bête se dressa sur ses pattes arrière pour se mettre debout, non préparé à cela, je reçus un coup. Je ne ressentais pas la douleur engendrée par mon torse touché, tellement excité par le combat. Je pus me relever me permettant de riposter d’un violent coup de hache dans sa nuque, blessé, il tituba en arrière. Je finis par me propulser sur lui afin d’abréger ses souffrances.

▶ EXILE
Lors d’une fête de la moisson, alors que je rentrais en direction de ma chaumière, deux idiots du village : Tarhn et Jnoke tentaient de violer une femme, à l’écart de la fête. Ces deux fripons étaient connus pour leur coup bas et leur stupidité. Ce soir-là, ils avaient un peu trop bu comme à leur habitude. Je me dirigeais vers eux en criant : “dégagez de là avant que je retire vos tête de leurs socles. Tarhn le plus massif des deux se retourna pour m’adresser un regard noir puis il dégaina sa hache de son ceinturon. Il ne dit rien, il se contenta de me charger en parfait abruti, en criant, la hache à la main. Surpris par cette décision hâtive, je ne pus que riposter en sortant une dague de ma chaussure. Esquiver son coup fut facile, il arrivait à peine à marcher droit. Je lui assainis un coup dans les jambes qui l’envoya s’écraser face contre terre. Son acolyte Jnoke se retourna en entendant les gémissements de Tarhn. Tout aussi disposé à discuter que son ami, il exécuta les mêmes mouvements comme s’ils avaient répété ensemble. Il sortit sa hache et fusa vers moi. A la seule différence que lui marchait droit. Je me concentrais sur ses mouvements prêts à riposter, quand Tarhn agrippa ma jambe pour m'empêcher de me déplacer. Voyant Jnoke approcher et Tarhn bien décidé à ne pas me libérer. J’enfonçai mon couteau dans le bras de Tarhn, ce dernier gémit si fort qu’il couvrait la musique des festivités. Pouvant enfin me dégager, je courus à mon tour sur Jnoke pour l’affronter à mains nues, je réussis à le désarmer et à finalement pulvériser son crâne avec sa hache. Jnoke s’écroula au sol. Plusieurs personnes arrivèrent de la fête suite aux gémissements poussés par Tarhn, celui-ci se mit à crier : “Il a tué mon ami ! Il a tué mon ami ! Tuez-le !”. Je fus aussitôt jeté en prison provisoirement. Dans notre société, la peine de mort était la solution à beaucoup de crimes. Notre Jarl menait mon “procès”, Tahrn était là comme témoin. Je discutais avec un garde à propos de la jeune fille présente sur les lieux. Il m'informa qu’elle avait quitté le village peu après les événements. A partir de là, je compris que la mort me guettait. Les faits étaient là, j’avais tué Jnoke et blessé Tarhn. Tharn ne su que dire que je les avais attaqué sans aucune raison. Par leurs antécédents, on m’accorda l’exil plutôt que la mort.

▶ SAGESSE
La vieillesse me gagnait peu à peu mais je gardais quelques réflexes de combat. Le voyage était ma seule raison d’être depuis mon exil, je ne m’arrêtais sous aucun prétexte, je marchais de hameau en hameau. Je découvris des peuples plus différents les uns que les autres, j'étais intrigué par la seule chose qui les unissaient : leur croyance en une force supérieur, un dieu, ils croyaient tous en un dieu. Dans ma jeunesse, moi aussi, je pensais croire en un dieu unique et supérieur à tous, pourtant je ne savais pas ce qui rendait mon dieu plus important, plus supérieur aux leurs. Je n’en avais pas la moindre idée. Je poursuivis d’errer à la recherche d’un paysage me ressemblant.
Peu avant mon cinquantième anniversaire, je découvris un royaume appelé Irisia. Il semblait paisible et à la fois troublé, mais ce qui m’attira fut le fait qu’un peuple pourtant uni croyait en plusieurs dieux différents qui n’avait aucun lien entre eux.